Action Alstom

Alstom est le parfait contre exemple qui démontre que ma stratégie d'investissement à contre courant présente des limites mais qu'elle permet d'absorber des risques sans perdre d'argent. En septembre 2002, fort de mes premiers succès, je décide de prendre plus de risque et de faire de la vraie spéculation sur des valeurs vraiment en difficulté. Le principe est toujours le même: cours d'action à un plus bas historique, mais vrai savoir-faire, vrai technologie, vrais besoins du marché et peu d'acteurs pour les satisfaire. Et surtout, je sais que jamais une entreprise comme celle-ci ne déposera le bilan: l'état sera toujours là pour la relever. Mauvais calcul: un an après mon achat, la valeur de l'action a été divisée par 4.

Ce qui sauve cette ligne de mon portefeuille, c'est la souscription à une obligation Alstom 2008 convertible (une obligation est un forme d'emprunt remboursable à échéance, avec possibilité en l'espèce de l'échanger contre des actions). Ces obligations suive donc logiquement le cours de l'action et deux mois après mon achat malheureux de mes actions Alstom qui avaient chuté de 30%, je réinvestissais dans les obligations. Grand bien m'en a pris, puisque trois ans après, j'observe une progression de 800 euros sur ces obligations, qui éponguent les pertes de mes actions (600 euros). Au total, 2 ans et demi après l'action de mon paquet d'actions Alstom, je réalise une priogression de 10% environ, soit l'équivalent 3% par an environ, soit l'équivalent d'un livret A.

Précisons qu'il s'agit de la plus mauvaise performance juste après Eurotunnel